La bifurcation culturelle humaine.
L’homme masculin, pour des raisons de pouvoir de la connaissance (Élisabeth Badinter l’explique très bien par l’association et la relation du sperme et la grossesse); enfin l’homme expliquait « le gros ventre » et la femme, la déesse-mère, « Le grand Féminin » de Françoise Gange, ; Il prend le pouvoir, invente des légendes, des romans, des bibles , des évangiles; car il associe le domaine de l’esprit à la connaissance qui est supérieure à la force musculaire; les chefs guerriers sont secondaires, même si parfois les deux fonctions se rejoignent ( Pharaon par exemple) Spiritualité et Temporalité font bon ménage(Argent, pouvoir, sexe, vices, cupidités deviennent les habitudes de ces Messieurs; çà n’a pas beaucoup changé. )Les lois d Mani, loi des castes se mettent en place; Brahmanes, Guerriers, (Chefs), Actifs exploitables, et intouchables. Les femmes sont à côté (Côte d’Adam), au niveau de celui qu’elle épouse et permet la masculinisation des femmes (Matriarcat). Elles deviennent complices des hommes; ceux-ci développent les techniques sexuelles pour contrôler la reproduction: retrait, sodomie, homosexualité et font des enfants lorsque les conditions de l’héritage se manifestent; les mariages de pouvoir , princes, princesses, rois, reines, etc..formatent le peuple; les monuments sont à la gloire des hommes et femmes de pouvoir( Pyramides, Mastabas, Tombes funéraires, mais aussi palais où le marbre, l’or , la pierre sont des parures nécessaires; rien n’est plus beau pour les hommes de pouvoir; nos présidents de conseils généraux ont dû s’inspirer de ces personnes importantes ); la Masculinité culturelle a donc bifurqué de la féminité biologique; on peut imaginer une verticale où les poupées gigognes de la complexité naturelle d’encastrement s’alignent; puis une bifurcation se produit, comme la séparation des hominidés et des singes; à gauche l’évolution biologique avec une complexité supérieure: les insectes sociaux, les ensembles de sous-ensembles d’animaux eusociaux; à droite une nouvelle évolution culturelle où les individus sont séparés en hommes et femmes, non pas en mâles et femelles, en castes, classes supérieures et inférieures, en fait en humains esclaves d’un système qui favorisent les puissants, les bien-nés, les riches, les opportunistes, les déviants, les cupides, les menteurs etc..les autres, la majorité 90%, sont exploités, formatés, admiratifs des puissants, surtout les « CLERCS », ils se prosternent, ils adoubent et sont depuis l’enfance soumis aux « INTÉRIORITÉS » spirituelle, temporelle et plus tard à l’inconscient freudien; en fait le paradoxe est la séparation de l’individu de l’aspect collectif de la symbiose biologique; tout est fat pour isoler l’individu face à ses responsabilités temporelles, psychologiques et spirituelles; la connaissance, la vraie lui est interdite par les textes sacrés; s’il a l’audace de cueillir « les pommes de l’arbre de la connaissance », il sera puni sur 4 générations par un Dieu puissant, jaloux.La théologie va se développer pour affirmer sa toute puissance, véritable chasse-gardée des églises; ce sont « Les Experts » police non scientifique, mais « POLICE SPIRITUELLE », l’Opus Déi veille à tout; articles suspectes, excommunications, exclusions, mises à l’index (Pierre Teilhard de Chardin par exemple); les révolutions successives, française , américaine, bolchévique n(ont rien changé au dogme, au paradigme moyenâgeux du patriarcat; les droits de l’homme, le vote des femmes, le suffrage universel, les acquis sociaux n’ont rien changé, bien au contraire; en isolant l’individu dans ses droits, ses fausses certitudes de bonheur social, on l’a rendu encore plus vulnérable aux incertitudes de la vie; les filets sociaux cachent des vérités plus dramatiques: dépendance à l’argent, au tabac, aux drogues, aux jeux, aux divertissements, à la consommation, aux modes diverses et variées , jeunisme, minceur etc.. « PANEM ET CIRCENCES » le pain et les jeux, la ROME décadente; et on nous balance tous les matins les charmes de la démocratie!!!On se fout de notre gueule; alors notre pauvre homme, humain, séparé dès sa naissance de sa féminité biologique par une culture de la performance, seul face à Dieu, face à l’argent et face à un inconscient est prisonnier d’un système qui va l’exposer progressivement à la destruction de ses cellules souches par « le stress oxydatif, la glycosylation, la néoangiogénèse pathologique, une nutrition carentielle et des atteintes définitives ds organes nobles; en fait c’est nos sociétés, notre civilisation qui sont malades; nos pathologies sont le reflet de nos dérives matérielles; cette bifurcation est peut-être un mal nécessaire, une chance par ses inventions techniques de confort; mais le superflu engendré par l’absence de limites constitue un risque pour l’humanité elle-même, pour la terre et pour ses individus isolés ,charmés par cette société de consommation qui le rend grisé, mais il ignore ses fragilités et lorsque les ennuis, la maladie, le handicap, la vieillesse,la mort le surprend, il ne sait pas, il ne comprend pas, il en veut au monde entier privé de son bonheur social. Veut-on en rester là ? Garder ce paradigme patriarcal toxique (Jane Fonda)? Je propose une nouvelle bifurcation qui respecte notre construction biologique, atomique, physyque, philosophique de démocratie cellulaire, de trinité et de cette première bifurcation originelle du point omega et qui tire les enseignements positifs du passage patriarcal: gestion des grands nombres , inventions nouvelles , internet, etc..mais en supprimant les aspects les plus brutaux de ce système: séparation des pouvoirs, celui de l’argent en particulier, dénonciation des manipulations des religions par les écoles coraniques, néochrétiennes, juives, les sectes et les associations pseudo-scientifiques; il faut enseigner la liberté par la connaissance symbolique de la vie et supprimer les trois chaînes qui nous enchaînent. BF