les clés de la santé

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28 novembre, 2011

Rupert Sheldrake.

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 15:34

RS est né le 28 juin 1942 à Newark-on -Trent dans le Nottinghamshire en Angleterre; il intègre Cambridge, puis Harvard; il étudie la biochimie, l’histoire, la philosophie, il travaille pour  la Royal Society; puis il s’intéresse à la physiologies des végétaux; il vit dans un « ashram » en Inde; il s’intéresse à une hormone végétale: « l’auxine » qui intervient dans la différenciation vasculaire végétale ( Rapport avec VEGF, PIGF, nos facteurs de croissance vasculaires); il conclut  par :   » Le système est circulaire », boucles , cycles , ouvertures, fermetures » par contre le système initiatique de la différenciation lui reste inconnu; ce n’est pas biochimique; celle-ci, la biochimie ne peut expliquer les formes, pourquoi les choses ont la forme qu’elles ont; il va s’appuyer sur les théories de Henri Bergson, hypothése selon laquelle la mémoire des formes seraient inhérentes à toutes structures ou systèmes organiques minérales, végétales ou animales et ceci depuis l’infiniment grand à l’infiniment petit: lamémoire et les comportements humains étaient situés dans le cerveau; sheldrake va plus loin et avance que les formes corporelles et les instincts exprimés à travers les gènes n’y trouvent pas leurs origines; il propose à l’inverse une hypothèse selon laquelle les organismes, ensemble symbiotique de sous-ensembles se développent sous l’influence d’organismes similaires de formes identiques  rappelant les périodes des éléments et l’holistique; ce mécanisme de reproduction à l’identique, il le nomme ‘La Résonance morphique »; ses idées de redondance, de répétitions à distance font peur; la déformation des espaces -temps par résonance  n’est pas perçu et en particulier il subit les attaques d’un japonais, Kasuki Hirano, ; il publie son premier ouvrage: »Une nouvelle science de  la vie »; l’hypothèse de la résonance morphique résume ses pensées et ses idées fortes; les phénomènes de la vie, les comportements des ions, molécules, organes, des activités terrestres prennent toutes leurs importances, valeurs, explications; ces phénomènes de la vie sont d’autant plus probables, plus déterminés qu’ils se répètent, qu’ils redondonnent, qu’ils se produisent souvent ( quand on sait qu’un neurone retient en terme de mémoire que si il répéte  au moins 30 fois) la croissance, le développement, le comportement des organismes vivants biologiques paraissent déterminés par des schémas préétablis par d’autresv évenements similaires précédents; cette théorie peut s’appliquer depuis le départ: bing bang, à l’évolution et à toutes les lois de la nature; les mutations seraient des variantes de formes causatives; à sa sortie le livre provoque des réactions hostiles ; ses travaux sont jugés peu scientifiques et font de lui « une persona non grata »; il est accusé de magie et même d’hérésie; le pape s’en mêle et les théologiens  mettent ses livres à l’index; John Maddox , son éditeur est menaçé. Peut-être que Sheldrake, lui-même ne savait pas d’où venait les menaces; il publie en 1988 : »La mémoire de l’Univers, Résonance morphique et les Habitudes  de la nature », une nouvelle science de la vie; les lois de formalité causative, de résonance morphique sont peu éloignées des lois fractales de Benoit Mandelbrot; l’auteur apporte des éléments irréfutables à sa théorie: « puisque ces organismes précédents sont plus similaires entre eux qu’identiques » c’est la base des hologrammes BF .

John Carew Eccles.

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 13:29

JCE est né le 27 janvier 1903 à Melbourne en Australie et il est décédé le 02-05-1997 à l’âge de 94 ans à  Locarno en Suisse; c’est un neurophysiologiste; prix Nobel de médecine et de physiologie en 1963 pour ses travaux sur les « synapses »; il fut le premier à découvrir l’origine électrique du signal nerveux; il travaille sur lesprocessus ioniques impliqués dans l’excitation ou l’inhibition des cellules nerveuses; il développe la notion de signal pré-et post- synaptique; ses découvertes scientifiques de premier plan l’amènent à se poser des questions philosophiques sur les rapports du corps et de l’esprit; ces questions résumées  dans le concept « du Fantôme de Ryle » lui  apporte que des critiques; son livre référence publié en 1989:  » ‘Évolution du cerveau et création de la conscience »  permet de mieux approcher et d’éclaicir ses idées. Il fut le premier à séparer le cerveau , organe matériel et l’esprit-conscience, le tout; le cerveau est une « machine » qu’un fantôme peut faire marcher; il n’est pas le seul support de l’esprit; on a reproché à Eccles son approche, il a été peu lu; on ne touche pas à une science immatérielle; pourtant Eccles avait mis le doigt dans cette question philosophique essentielle: « Qu’est-ce que la Conscience humaine? « BF.

Pascal Picq, suite.

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 13:04

On Comprend bien le paradoxe scientifique entre des bifurcations biologiques et culturelles, démocratiques et philosophiques qui distingue ou qui veut définir l’homme et l’humain en sachant les contradictions et les questions que posent les grands penseurs; « l’homme est un loup pour l’homme » ; la barbarie est humaine , ce n’est pas un retour à l’animalité; cette séparation entre l’homme et l’humain, entre l’humain égo, moi-je, vicieux, cupide et l’humain altruiste désintéressé n’est-il pas une erreur de casting, ou une nécessité de passage culturel d’une masculinité terrestre obligatoire opposé à une matrilinéarité tribale, chamanique ne pouvant gérer des masses d’humains; la naissance des villes harrapéennes  basée sur les lois pyramidales de l’Ordre établi sont caractéristiques du « PAPA », patriarcat aryen pyramidal abrahamique; l’homme et l’humain cohabitent pour assurer une évolution technologique où se côtoient le meilleur et le pire: guerres, génocides, massacres et constructions de civilisations qui nous émerveillent encore aujourd’hui; nous en sommes encore là; Pascal Picq nous apporte un éclairage précieux sur cette contreverse entre humain culturel et homme bilogique; une réponse doit être apportée , car les rapports entre esprit et corps, pour une santé non seulement biologique, nutritionnelle, mais aussi pour une santé mentale, spirituelle, ces rapports entre esprit et corps, entre conscience et cerveau, entre double conscience et humanisme philosophique sont responsables de la qualité de notre démocratie cellulaire, de nos poupées gigognes  , de notre complexité et du cycle de nos cellules BF.

Pascal Picq.

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 12:17

Né le 22 janvier 1954, paléontologue français, Maître de conférences au collège de France, il travaille avec Yves Coppens; ses idées se développent autour du thème « Qu’est-ce que l’Homme? « . L’humain serait l’invention de ses ancêtres, l’homo érectus et les autres ; homo sapiens sapiens, descendant par sauts qualitatifs et quantitatifs, par bifurcations et dissipations, et disparitions, l’homme de Néandertal par exemple, mais tous les autres ; il lui reste à devenir humain, ce qui se fera lorsqu’il regardera le monde qui l’entoure avec humanité; pour Pascal Picq, l’homme biologique erst différent de l’humain culturel; l’idée ou les croyances voulant que l’homme aille de soi, que l’homme soit considéré comme un primate spontané oblige à une autre définition; continuité ou pas? Discontinuité entre l’animal, l’homme et l’humain; nature, culture, le débat est à nouveau là. Pascal Picq distingue l’homme en tant qu’espèce, de l’ordre des primates, l’ordre des premiers de la classification de Carl Von Linné 1758, genre homo, famille des hominidés, de la super famille des hominoides, eux-mêmes classés dans l’infrastructure des anthropoides; « Les Archontas », « les Chefs »; cet anthropocentrisme se complique avec l’émergence des sciences évolutionnistes, des classifications nouvelles, de l’éthologie comparée, de la systématique moléculaire et des progrès  génétiques de l’ADN; il conclut que l’homme échappe aux lois de l’évolution culturellement; l’idée anthropocentrique est caduque; malgré tout  certains critères du propre de l’homme se retrouve dans la vie animale: La bipédie,  l’usage et la création d’outils , les comportements guerriers, les interdits sexuels, la vie sociale, , la chasse, le partage de la nourriture, la sexualité non reproductive, la politique, la morale, l’éthique, le mensonge et le vice, le pouvoir, l’agression et la réconciliation, l’empathie et l’antipathie, la communication symbolique, la conscience de soi et des autres, la double conscience temporelle et spirituelle, les rires, les pleurs, les émotions, la peur, la résilience, la curiosité, l’inventabilité, l’intuition et la prémonition. Ces ensembles de critères se rassemblent chez l’homme pour l’humaniser par l’art, la culture, la peinture, la musique, la gravure, la sculpture, les parures, le mobilier funéraire; en 200 000 ans , puis en 10 000 ans l’homme invente son humanité; mais son humanité technologique a pris le pas sur sa conscience spirituelle; la deuxième bifurcation est en panne « d’humanisme » et pourtant le progrès technique a bouleversé les habitudes apportant au plus grand nombre le confort et l »hygiène au prix d’un individualisme envahissant à l’encontre de la vie sociale , eusociale empathique. D’où la difficulté de définir aujourd’hui l’humain: altruiste désintéressé ou barbare méritocrate de la réussite matérielle et sociale; les hommes en créant les classes , les castes ont en fait bloqué le « système » culturel; le dogme de la primauté masculine cache nos qualités humanitaires; religions, politiques, élites, monde de l’argent, des mafias, du sexe, du vice,  sont des conservateurs du schéma patriarcal;  Pour Pascal Picq, en dehors de ces considérations sociales, l’homme reste une construction de son psychisme qui s’appuie sur un substrat cognitif dont les origines remontent au delà du dernier ancêtre commun: le singe; ceux-ci ne sont pas devenus des hommes; il n’est pas certain que nous soyons devenus des humains; l’humanité devient un idéal philosophique qui affirme que certains comportements sont « inhumains »; l’homme a-t-il toujours désiré « être humain? « 

24 novembre, 2011

Yves Coppens Suite et fin .

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 18:59

Yves Coppens  confirme l’évolution culturelle de bifurcation de la conscience humaine; le débat nature , culture est clos pour une nouvelle fois; le problème reste l’acceptation d’un monde masculin, prédateur, sans limites, peu respectueux de sa propre nature originelle et de sa propre culture philosophique spirituelle; une nouvelle approche, un nouveau paradigme semble nécessaire qui ne soit plus des utopies successives de philosophes, démocrates, penseurs,  et autres scientifiques esclaves de monothéismes sectaires et conservateurs; à ce propos des scientifiques comme Michel Cassé, bouddhiste au départ peuvent se rapprocher des pensées chrétiennes et adhérer à une théologie hypocrite s’appuyant sur Jésus, base de la chrétienté altruiste des « hommes et des dieux », des chants grégoriens, des moines de Tibérrine  et en appliquant le dogme du Vatican  en 1ère lecture. . Les oeuvres de Yves Coppens sont nombreuses: « l’odyssée de l’espèce », « Le sacre de l’Homme », « La plus belle histoire du monde « ,  » Le Singe, l’Afrique et l’Homme »,  » Le genou de Lucy » ‘,  » Les premiers pas de l’Homme », « les origines de l’Homme », « Aux origines de l’Humanité »; Depuis 2002, les lestures, livres, les émissions de YC se succèdent, sont passionnantes; sa pédagogie, son humour, sa simplicité nous étonnent et en font un auteur incontournable; sa discipline est essentielle pour comprendre nos origines, notre évolution et notre complexité; son humanisme, sa curiosité insatiable en font un exemple de scientifique ayant du recul, qui n’a pas la grosse tête et qui se remet en question si une porte , une découverte, un concept nouveau perturbe ses certitudes précédentes; la découverte de Lucy  ne l’a pas empêché de remettre en question , plus tard, le schéma évolutif des hominidés. Ses ouvrages récents:  » Les berceaux de l’humanité », « , l’Odyssée de l’Espèce », « ,Homo sapiens et l’enfant loup », « Chroniques d’un paléontologue » ,  » Histoire de l’Homme et les changements climatiques « ,  » Le Présent du Passé », l4actualité de l’histoire de l’Homme »., montrent le foisonnement et , le talent, le professionnalisme et l’ouverture hors-pair de ce scientifique peu influencable. Il faut classer YC dans ces auteurs structurants, homme de terrain et capable de comprendre le rôle de l’être humain dans sa conscience, sa totalité et son évolution; que pense-t-il de l’état de notre société actuelle? Que pense-t-il de son évolution? Est-il optimiste pour un symbionte à la Joël de Rosnay ?que pense -t-il d’un nouveau paradigme culturel, plus fraternel, plus subsidiaire, plus social, plus eusocial et plus altruiste ?BF.

21 novembre, 2011

Yves Coppens, notre paléontologiste distingué.

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 19:38

Stephen Jay Gould: suite.

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 19:36

Pour Dawkins, , l’ ADN est au centre de l’évolution et les espèces, les populations auraient plutôt tendance à atteindre des stratégies stables; Dawkins ignore l’épigénétique, les histones, la répression génique par les ARN ribosomiaux, l’environnement , la transcription etc..Sa théorie rappelle le tout ADN des prix Nobel , Jacques Monnot et Jacob; ceux-ci ont refusé et démoli la thèse de Beljansky sur les Arn antitumoraux ; le centre n’est plus l’ ADN fragilisé par ses ouvertures au niveau des fourches de replication, mais la possibilité de réparer après des dissipations, des catastrophes; le rôle des gènes « égoistes » est dépassé et la théorie des équilibres ponctués plausible. La mondialisation des échanges, les bifurcations culturelles humaines, la pensée unique, les révolutions, les démocraties, la dictature des marchés, le conservatisme etc.. sont autant d’exemples d’équilibres ponctués; la culture masculine, le patriarcat ont gommé les sociétés matrilinéaires et ont perpétué un ordre masculin contestable dans ses concepts: des castes, des classes entre hommes de sexe masculin, les femmes à côté ( La fameuse côte d’Adam); cet ordre établi est contesté par les grecs qui inventent la Démocratie en excluant les femmes, qui inventent la Philosophie, l’Art, la Culture et sont battus par Sparte; lesRomains et l’Occident perpétue l’ordre et le Dogme: les révolutions française, américaine, russe et du tiers-monde, la décolonisation et les repentances ne changent rien; les hommes perpétuent l’ordre »testostérone » avec la complicité des femmes trop contentes d’être à côté des hommes riches, des élites masculines . l’organisation pyramidale a figé les sociétés avec la complicité des monothéismes religieux; les comportements déviants se multiplient, l’individualisme, la cupidité triomphent, l’accès au pouvoir, aux places de chefs, de sous-chefs ne sont que prétexte à des comportements égoistes de déviance: argent, sexe, pouvoir, drogues et suffisance.Il n’existe pas de nouveau paradigme réformateur ou dissipateur suffisant pour exploser le système; l’indignation reste une force pour l’instant inefficace; à quand une évolution perturbatrice suffisante de la multiplicité ou de l’unité de pensée pour un nouvel ordre qui émergera d’un désordre chaotique; on disait du communisme qu’il était irréversible; on pense que le capitalisme sauvage résistera mieux; la dictature des marchés semble lui donner raison; alors une nouvelle utopie où les réalités de santé, de consommation en berne, de pauvreté ne pourront entretenir ces mêmes marchés ouverts au plus grand nombre; à quoi sert d’investir dans une démocratisation mondiale de la consommation pour des magasins vides de consommateurs et remplis d’objets démocratisés non vendus; les investissements immobiliers, spéculatifs resteront en dernier , pour quel monde ?Les marchés se coupent les branches. Après une diversion réaliste sur la pensée unique, sorte d’ADN du monstre doux, jeunisme, divertissements, consommation, je revient sur cette absence d’équilibre ponctué de nos sociétés qui fait de SJG un auteur, un scientifique qui a confirmé le darwinisme dans ses côtés évolutionnistes, mais qui l’a révolutionné par sa perception d’un passage brutal dans la complexité; la brutalité des événements permet de mieux comprendre l’évolution de notre conscience.BF.

Stephen Jay Gould, un biologiste darwiniste.

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 14:00

Stephen Jay Gould, SJG, est né à New-York dans le Queens et il est mort à l’âge de 60 ans; son parcours physique a été ponctué de 2 tumeurs cancéreuses ; à 40 ans il est atteint d’un mésothéliome du péritoine , dont il guéri malgré les statistiques très péjoratives de ce type de tumeurs ( 6 mois de survie en moyenne; il applique sa théorie des « murs » et psychologiquement se met sur le mur de droite de la survie maximum; il réussit et développera sa théorie des statistiques; malheureusement il développe un deuxième cancer, un adénocarcinome pulmonaire métastatique avec atteinte du cerveau qui entrainera son décès à 60 ans. De formation scientifique, il devient paléotologue, professeur de biologie et d’histoire des Sciences à l’Université  d’Hawvard; cette université est très attachée aux théories darwinistes. Les travaux de SJG l’ont amener à reformuler la « théorie des Équilibres ponctués » selon laquelle les transitions évolutives entre les espèces au cours de l’évolution se font brutalement et non graduellement ( événements brutaux, non contrôlés, catastrophes, dissipations, transitions brutales); par la suite, il en viendra à insister sur le rôle du hasard dans l’évolution. La contingence contre la vision adaptationniste naïve; il mène une action et une campagne active contre les créationnistes; un procès vise à démonter que la science créationniste représentée par le « Dessin Intelligent » ne répondait en rien aux critères fondamentaux de la méthode scientifique; il démontra que le visage pseudo-scientifique du créationnisme n’était qu’un moyen détourné pour imposer l’enseignement théologique de cette théorie.  Revenons avec SJG à la théorie des « Équilibres ponctués »; ce concept proposé en 1972 par Niles Eldredge, démontre que les changements évolutifs se produisent plus rapidement que l’adaptation évolutive; les changements sont brefs sur des périodes courtes, brèves et sont suivis de périodes plus longues de stabilité des espèces ( Schistes de Burgess); selon SJG, cette théorie des équilibres ponctués reflète et rend mieux compte des observations sur le terrain que le simple « gradualisme classique » de la transformation des espèces. Il introduit la notion de sauts qualitatifs et quantitatifs pour expliquer  à la fois l’apparition et la disparition des espèces; de l’unité vient la nécessité de la multiplicité, et de la multiplicité naît et le hasard , la complexité renaît l’unité; une branche unique émerge  des autres branches qui meurent; un nouvel ordre, une nouvelle espèce, une nouvelle branche ou un nouveau tronc, un nouvel esprit apparaît aux dépens des autres espèces ou branches qui sont destinées à disparaître; la biodiversité est à ce prix; l’apparition de nouvelles espèces se fait au détriment des anciennes et ce larmoiement des écologistes intégristes au sujet de la disparition d’espèces des écosystèmes est purement idéologique; il ne tiens pas compte des lois des équilibres ponctués. Ce concept reprend les théories fractales, les dissipations, l’ordre et le chaos, les phénomènes de convection , cette théorie néodarwinienne s’oppose à la théorie de Richard Dawkins dite « du gène égoiste » selon laquelle le gène est au centre , au coeur de l’évolution; il serait le meilleur marqueur de la sélection naturelle; la sélection par les organismes vivants et les populations ne l’emporteraient jamais sur le « GÈNE »; ceci rappelle le tout ADN de Monnot et Jacob qui refusait le contrôle épigénétique des ADN par les ARN microinterférents ribosomiaux. BF. Suite.

Joël de Rosnay: le biologiste et spécialiste du vivant.

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 8:06

JdR est né le 12-06-1937 à l’île Maurice;  de ses origines, des technologies du vivant, il se spécialise en systémique , en futurologie et en prospective; il est nommé Docteur ès Sciences et travaille 3 ans au MIT  ( Massachusset Institut Technologie). Il revient en France et devient directeur à l’Institut Pasteur, à la Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette; il ^publie de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique et de prospectives; il fonde Biotics International et Agora Vox; ses oeuvres et des écrits deviennent des best-sellers: « Les origines de la Vie 1966″, « l’Aventure du vivant 1988″ , « L’Homme symbiotique 1995″, « La plus belle histoire du monde 2010 en collaboration avec Yves Coppens, Hubert Reeves et Dominique Simonet », « enfin L’Homme créa la vie en 20103″ . Son oeuvre apporte des informations de synthèse sur les origines, l’évolution, les systèmes complexes, les solutions humanistes, sur les processus symbiotiques ( les fameuses poupées gigognes d’intégration); ce qui en fait un scientifique humaniste, non déterministe incontournable; ses idées pour une humanité plus solidaire, plus respectueuse de son environnement se concrétise dans son livre : L’Homme symbiotique.Son Symbionte restera peut-être qu’une utopie , mais internet et ses réseaux sociaux est déjà un début d’un grand cerveau planétaire; l’utilisation que les humains feront de cet outil de communication, d’information, de connaissances, de bibliothèque, de stockage etc..sera à la base de la démocratie ou du pouvoir; « LA CONNAISSANCE EST LÀ », il faut faire l’effort pour aller la chercher; les fameuses pommes de l’Arbre sont mûres, on peut les cueillir; il n’y a pas de codes, de clefs; il y a une obligation: Apprendre, Comprendre, Vouloir, Oser, Se taire et Aimer. On peut placer JdR en tête et au hit-parade des écrivains vulgarisateurs avec Hubert Reeves et Yves Coppens. BF

20 novembre, 2011

Ilya Prigogine: suite

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 13:09

IP nous décrit à travers ses dissipations un nouvel univers entre l’ordre et le désordre; si on augmente la température lors de l’expérience des cellules de Bénard la structure des convexions devient plus complexe, il y a une rupture de symétrie et le chaos s’installe; la complexité naît du désordre catabolique, en fait du « chauffage thermique entropique catabolique, combustion des hydrogènes des étoiles, des lourds, des légers pour s’alléger et recréer: le système de nos origines se perpétuent à travers une expérience simple, un simple chauffage d’eau sur une plaque!! Ainsi apparaît la notion d’ordre dans le désordre, l’unité et la multiplicité, le hasard et le déterminisme, la création et l’évolution, le temps subjectif et le temps objectif, les interférences duelles et duales, le ying-yang des asiatiques.Les concepts comptables durs des sciences mathématiques et physiques s’opposent aux sciences molles humaines; selon IP, la vision classique du monde consiste en 2 représentations aliénantes, celle d’un monde déterministe et celle d’un monde arbitraire soumis au seul hasard; la vision déterministe s’appuie sur des scientifiques comme Newton, Laplace qui considéraient que les systèmes faisant intervenir un très grand nombre d’éléments (systèmes complexes) ne pouvaient scientifiquement être décrits; de ce fait, il était difficile de prévoir comment ces systèmes complexes pouvaient évoluer; dans un système déterministe, tout le futur est entièrement connu, établi, contenu dans un présent qui connait les lois du mouvement et des conditions initiales, se déterminent tout le futur avec certitudes aussi lointain que possible; ceci rappelle l’ordre établi des conservatismes des peuples qui ont peur du désordre; ayant une parfaite connaissance des éléments constitutifs du système, de ces relations existantes, il sera donc théoriquement possible de prévoir l’évolution de ce dernier, de s’approprier son présent pour connaître son passé et de se projeter dans son avenir et son futur. c’est en fait l’ordre établi du cerveau, une relation linéaire typique de la neuronalité et des réflexes conditionnés, du formatage et de l’algêbre et de l’horizontalité; en opposition, le désordre et le chaos crée les causalités verticales, les bifurcations, les transitions de phase, les ruptures de symétrie, les invariances de jauge qui inaugurent les phénomènes d’hystérésis; l’ordre établi dans un corps serait une catastrophe pour celui-ci; nous poursuivrons notre article sur ou avec IP. BF

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