Conscience et santé.
Au cours de mes études médicales, de ma carrière de spécialiste en gynécologie-obstétrique, de mes recherches personnelles, une constante est la curiosité. Mon étonnement devant les réussites de la médecine allopathique traditionnelle et aussi les échecs inexpliqués; La notion de terrain est absente. La séméiologie était capital et les origines inconnues. La médecine ignorait les causes pour se préoccuper des symptômes, des évolutions et des traitements des maladies. La classification entre chirurgie et médecine non chirurgicale déterminait l’orientation des spécialistes; les chirurgiens à mon époque de mes études étaient « des Dieux » et l’attirance pour ce métier reste toujours d’actualité. Comme je l’ai déjà écrit, la spécialité en gynécologie à la fois médicale et obstétricale, a permis une attitude plus préventive, en particulier pour la surveillance des grossesses; l’alimentation, les consultations mensuelles, la psychologie des femmes enceintes permettait une approche de terrain et de causes favorisantes Si la grossesse n’est pas une maladie, elle peut se transformer en drame: hémorragies, hypertension, diabète, pré-élcampsie, embolie, pathologies placentaires, foetales (malformations, avortements, macrosomies, RCIU etc ..) . Cet écart entre normalité et pathologie brutale a permis de classer les grossesses à risque et les autres; la notion de prévention et de terrain , donc de causes , devient évidente. Ma surprise est venue de mon ignorance en matière de terrain; déjà Pasteur pensait que le terrain était plus important que le microbe ou le virus. En dehors d’une conscience santé, mes découvertes en terme de terrain ( en fait déjà développées par des précurseurs inconnus des études médicales; de personnes pensant autrement; des gêneurs, des apprentis sorciers, des charlatans)les médecines de terrain ne sont pas business. Lorsque à titre personnel, j’ai découvert la théorie des radicaux libres, l’oxydoréduction, les avitaminoses, les amétalloses enzymatiques, je ne pensais pas en 1985 que les électrons adultérins célibataires allaient me mener à la conscience santé; depuis cette année j’ai persévéré dans cette recherche préventive de terrain , tout en respectant les avancées et les réussites de la médecine médiatique. Mon schéma de trinité est né de cette période antioxydante. L’oxygène nous fait vivre et mourir; l’alliance de la vie et de la mort par des cycles et des boucles s’opposait à la notion linéaire des pronostics vitaux; La découverte des cellules souches, de la néoangiogénèse, du rôle des MEC, des fourches de replication, des histones, des voies mTOR, hedgehodg ou voie hérisson, des voies d’asymétrie et de différenciation, du rôle des protéines P16, P21, P27, P53 et P57, du rôle des protéasomes et des mémoires cellulaires, des intrications quantiques etc./. toute cette connaissance que j’ai décrite dans mes 324 articles précédents; pour un chirurgien, l’infiniment petit reste éloigné des préoccupations du bloc opératoire et pourtant » rien ne s’oppose à la nuit » de la conscience et à l’ignorance du jour. Comment faire le lien entre nos origines naturelles , notre complexité culturelle et les atteintes pathologiques de ce bel édifice architectural; les mathématiques, les fractales, la théorie du chaos, des cordes, les insectes sociaux, les idées démocratiques, les écrivains et chercheurs de toutes origines, ont contribué à cette notion de bonne santé ; la nutrition, les mouvements physiques, le mental et l’amour de soi et des autres participent à cette santé,même si des moments difficiles peuvent être interprétés comme des échecs; les métamorphoses cycliques ne sont pas des pathologies linéaires; le regard des autres, des médecines linéaires , profitent de ces moments pour imposer le dogme; reste au monde cyclique de prouver son paradigme; ce monde symbiotique est en devenir, faut-il encore savoir surfer sur cet univers de Higgs sans se noyer dans la matière de l’océan égoiste; » science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Bernard Fanton.