Synthèse sur nos 4 systèmes liés aux protéines de régulation de la nutrition, de la protection et de la division des cellules.
Après plusieurs recherches et découvertes des protéines P16 et P27 pour la protection des membranes, confirmé le rôle de P53 dans l’apoptose, de P57 dans la régulation de la nuptialité, sexualité et la reproduction division des cellules, de P21, des UCP 1,2,et 3, du rôle de PCNA, de l’ubiquinine, de UCP3 dans la protection des brins d’ADN par des actions sur les ADNpolymérases, de la protéine G comme protéine vectrice il est temps de faire une synthèse. Depuis l’origine ,les cellules procaryotes, archées et cellules eucaryotes simples ( par exemple les bactéries) ont été intégrés à des systèmes complexes symbiotiques, les êtres pluricellulaires dont nous sommes issus. Il existe des points communs à ces êtres vivants, de gènes communs, gènes du temps kai 1, kai 2 et kai 3, les gènes hétérodimétriques architectes, les Duox Hox, des protéines communes , les UCP découplantes des mitochondries (anciennes bactéries), les protéines P16, P27 et P57 etc ..En fait il existe depuis l’origine 4 systèmes: 1) – un système nourricier un peu différent des plantes, qui permet un tri des aliments extérieurs et qui dépend pour la plupart de la prédation des écosystèmes; dans cette nutrition externe, les mêmes éléments , alicaments, doivent être absorbés, repérés, trouvés, triés, sans remettre en cause l’homéostasie et l’architecture de l’ensemble. c’est pourquoi la découverte de la royalactine et de P57 représente une avancée pour la compréhension de l’alimentation médicale; nous dépendons de l’extérieur, même si une possibilité de cannibalisme intérieur permets de recycler les produits de l’apoptose et de la nécrose ou encore des métamorphoses. Ce système est régulé par des protéines spécifiques, des enzymes pouvant apporter les acides aminés indispensables, les acides gras essentiels, les vitamines, les oligoéléments et les précurseurs des hormones, neurotransmetteurs et protéines régulatrices des comportements alimentaires, de la faim, de la satiété etc..2) – un 2ème système est plutôt orienté vers la protection des cellules par un triple bouclier; les MEC ou membranes extra-cellulaires composées de GAGs ou glycosamines glycates, de protéines glycates etc..La peau représentant la plus importante protection. ce système est lié avec le tissu adipeux qui permet souplesse, amortisseur pour le corps. la protection du système dépend de l’alimentation en sucres oxydés ou pas; les MEC font du caramel et sont le départ des processus pathologiques futures; d’abord de l’inflammation avec sa cohorte : Tumor, Calor, Rugor et Dolor; c’est douloureux, c’est rouge, c’est chaud et c’est enflé tumoral. La cascade AGEs, HIF1, VEGF et RL a été à de nombreuses fois cité. Là encore les protéines P16, P27 et P21 interviennent, ainsi que la silice organique, elle-même dépendante des flores intestinales saprophytes; rappelons que 3 groupes intestinaux (ruminacoccus, provitéla et bactéroides) déterminent la digestion et le tri alimentaire; le SNE (système nerveux entérique) agit en association avec les cellules épithéliales intestinales, nos butineuses, et les neurotransmetteurs: dopamine, sérotonine lié aux cycles et aux apports en tyrosine, en tryptophane ; rappelons que la métabolisation de la mélatonine dépend de la vitamine B6 et B3 qui permet le passage du tryptophane en sérotonine, puis en mélatonine, régulateur du sommeil: nos membranes interviennent à tous les niveaux; MEC (collagène, élastine, acide hyaluronique), membrane cytoplasmique et ses phospholipides, membrane des mitochondries (siège des UPC) et membranes nucléaires, sans parler des histones protecteurs (épigénétique) là encore certaines protéines favorisent les passages des informations (protéine G); l’acétylcholine , neurotransmetteur intestinal (nerf vague parasympathique antagoniste de l’orthosympathique), est secrété dans les synapses; sa production dépend de l’alimentation en DMAE ( diméthyl amino éthanol), en L-Carnitine, en choline , phospholipide, en méthionine et en vitamine B5; la gelée royale serait parfaite avec en plus de l’acide hydroxy trans decenoique , un acide gras de la ruche; sa richesse en acétylcholine, vitamine B5 et en proline, hydroxyproline en font un bon protecteur des MEC ( produisant collagène et élastine) l’apport en DMAE, méthionine, choline et L-acétyl carnitine est donc capital: sardines, anchois, graines, fruits secs, noix diverses, légumes, viandes, oeufs, volailles, levures, algues, abats, chocolat etc.. participent ainsi à la protection des membranes avec le silicium organique ( prêle et bambou); 3) – un système énergétique centé sur un cycle unique , le cycle de Krebs où la production correcte d’AMP cyclique, d’ATP, et d’Acétyl-coenzyme A dépend en partie de l’alimentation et de la régulation du tissu adipeux par les UCP; l’insuline, les récepteurs IGF1 et la voie mTOR, complète le schéma mitochondrial; la pompe à protons énergétique dépend des UCP, des sirtuines et des neurotransmetteurs régulant l’appétit; là encore on retrouve protéines régulatrices, enzymes et molécules habituelles. 4) -enfin un système lié à la multiplication cellulaire, à la division, régulé par la division ou non des souches, par les voies de différenciation, les voies de répression génique et les voies d’asymétrie; l’équilibre entre souches immortelles et cellules différenciées se fait par la protéine P57, elle même régulé par UCP3, , par l’apport en tyrosine (tyrosines kinases et cyclines) et en dopamine, ; les histones, les ADN polymérases, sont régulés aussi par PCNA ou proliferating cell nuclear antigen, et UCP3 qui agirat sur la formation d’ADN 4 brins ou quadruplexes (action des sirtuines sur les télomères et du resvératrol du vin rouge); enfin les divisions anormales sont régulées par P53; la division cellulaire dépend des ordres donnés par les neurotransmetteurs, les comportements alimentaires, les périodes de croissance ou de stabilité ou de vieillissement; la protection des souches, la qualité de leurs divisions dépendent en grande partie de l’alimentation. En conclusion, il ne faut pas se perdre trop dans les processus biochimiques, les grands schémas de régulation de la division cellulaire où on retrouve presque toujours les mêmes protéines, enzymes, gènes (MYC, RAS, RB etc..); ce qui compte c’est un schéma simplifié, comme j’ai essayé de le faire dans cet article: 4 systèmes tirés de la biologie des êtres vivants, un nourricier, un protecteur, un moteur et un reproducteur; Bernard Fanton.