Réflexions sur la stupidité humaine, sottises, bêtises comportements déviants.
Suite au livre de Carlo M Cipolla, « Les lois fondamentales de la stupidité humaine », une réflexion est indispensable. Nous sommes de toute façon dans le sujet qui nous préoccupe: « Peut-on changer un monde qui peut apparaître comme stupide »La stupidité se définit comme un manque d’intelligence, d’esprit, de conscience et de bon sens; le philosophe Théophraste la définissait comme une inertie mentale , voir morale qui se traduit dans les actes et les propos. J’ai décrit l’émergence de l’esprit , de la conscience par une trinité féminine et des bifurcations originelles; j’ai souvent relaté le proverbe anglais sur les hommes: « Les hommes biens parlent d’idées, les hommes ordinaires parlent de choses et les hommes médiocres parlent des autres » Tout le problème de la génèse de la stupidité vient aussi de la génèse de la perversion égoiste. Rappelons que les hommes ont inventé , mis en place une culture masculine née du pouvoir sur la procréation; le pouvoir de la pénétration, du sperme remplace le mystère du ventre rond, et donc des civilisations matrilinéaires ou des « Déesses-mères »; les villes Harrapéennes, puis les civilisations sumériennes avec Gilgamesh détruisent « La Déesse-Mère » et inventent l’écriture cunéiforme, origine de la comptabilité. Les castes, les classes et les ordres sont nés du pouvoir des chiffres, et des scribes, puis les religions se sont emparées de l’écrit, des connaissances et ont imposé la puissance des prêtres. l’éducation des élites (noblesse, clergé, et secondairement la puissance financière des villes libres) aggrave la suffisance, le mépris, renforce les égos et crée les conditions de la violence et de mla perversion des puissants; esclavage, servage, droit de cuissage, servitude volontaire, domination sociale, prostitution etc..alors comment s’étonner de la stupidité humaine.Peut-on compter, sous-estimer, sur-estimer le nombre de stupides; l’état du monde laisse à penser que les conservateurs stupides sont plus importants que les progressistes intelligents; les riches stupides plus raresvque les classes moyennes stupides; on rencontre des stupides chez les hommes et les femmes, chez les riches et les pauvres, chez les dirigeants et les administrés, les intellectuels et les analphabètes, les ignorants et les savants, etc.. c’est le rapport à soi qui peut définir le stupide, le bête, le sot ; l’intelligence du coeur peut être ignorée chez un énarque; une perversion sexuelle peut être cachée dans une vie soi disant privée ; la stupidité n’est pas toujours démontrée, surtout dans une soirée « stupide »; elle peut être partagée, et cet aspect collectif de la stupidité peut amener des comportements violents, de meutes, de foules dominés par le désir mimétique collectif, les signifiants-maîtres; la stupidité individuelle s’efface pour une sottise collective.La rationalité, le cartésianisme censé créer des êtres intelligents ,s’avérent souvent à l’origine de personnes stupides. Cipolla classe les individus qu’ils supposent inégaux, en intelligents, en bandits, en crétins et en stupides, en fonction des relations censées apporter un gain, une perte, ou les deux; les gagnants -gagnants à 50%-50% sont intelligents, les gagnants à 100% et0% de perdants sont des bandits, les perdants à 0% qui donnent à 100% sont des crétins et les perdants -perdants sont des stupides; le stupide serait celui qui créerait les conditions d’une relation humaine où il n’aurait rien à gagner, mais il créerait aussi les conditions d’une perte pour l’autre sans intérêts particuliers; ces situations perverses de chefs, petits chefs sont fréquentes dans les pyramides administratives; nous avons souvent parler de l’éthique de réciprocité où une double valorisation de soi et de l’autre apporte une relation gagnante gagnante; pour les voleurs, les bandits, les maffieux,les piques assiettes, c’est plus simple:je prends tout et je donne rien; les crétins , les naïfs, les donneurs d’énergie, les pompés, c’est perdants, sauf pour les christiques.Le schéma que propose Cipolla est séduisant pour une société matérielle ou faussement spirituelle; les gains et les pertes se traduisent en matière palpable , en espèces sonnantes et trébuchantes; La Régle d’Or ou « Golden rude » ne s’applique que pour l’éthique de réciprocité; elle a été déjà détourné par les technocrates de Bruxelles pour l’application des 3%; Cipolla parle de règle d’or pour sa 3ème loi fondamentale de la stupidité; je le cite: » Est stupide celui entraîne une perte pour un autre individu ou pour un groupe d’autres individus, voir pour une société entière, tout en n’en tirant lui-même aucun bénéfice et en s’affligeant éventuellement des pertes » ces comportements suicidaires parfois, d’individus ou de syndicats préférant la perte de tous au mépris des autres ( les entreprises du paquebot France, Concorde, les ports etc..), sont très fréquents en cas de chômage, de dépressions, peut-on encore parler de stupidité dans ces comportements extrèmes. Si la 1ère loi fondamentale définit la supidité par une statistique constante sur la proportion des stupides remarquable par sa fréquence et sa stabilité, si la 2ème loi dit « que la probabilité qu’un individu soit stupide est indépendante de toutes les autres caractéristiques de-u même individu », si la 3ème loi énoncé définit la perte , la 4ème loi stipule que « les non-stupides sous-estiment toujours la puissance destructrice des stupides; en particulier, les non^stupides oublient sans cesse qu’en tous temps, tous lieux et en toutes circonstances, traiter, s’associer, se lier ou travailler avec des gens stupides se révèle immanquablement être une erreur coûteuse « ; c’est peut-être aussi un manque d’intuition, voir une erreur stupide.; on rentre parfois chez les pervers narcissiques où séduction, emprise et dévalorisation rappelle un peu la stupidité de la relation; mais le pervers n’est pas un bandit, il croit gagner et semble ou est réputé social et intelligent; il est donc difficile de définir à 100% un stupide, qui peut revêtir des habits différents; si la 5ème loi énonce que le stupide est le type d’individu le plus dangereux, le corollaire de cette loi voudrait qu’il soit plus dangereux que le bandit, le crétin, ou l’intelligent » . Il se rapproche effectivement du « PN »; mais l’ignorance de sa perversion ou de sa stuoidité semble aggravé le cas du stupide; cest pourquoi il se rapproche d’un état pathologique, voir psychotique. l’inconscient a beau rôle et souvent la permissivité des psy pousse le stupide à trouver chez l’autre, chez les autres les explications de sa stupidité et à l’encontre de la société il peut de révéler le plus dangereux; On vient bien les limites de l’éducation élitiste et on voudrait une initiation au changement de soi, une émergence de l’antistupidité, une conscience au service de la cassure de son ego, et au service de l’amour philosophique issu de la transmutation de notre chair. Bernard Fanton.