Sources, origines et livres fondateurs.

Depuis quelques années, nos journaux , nos quotidiens , nos médias, prennent l’habitude de publier les textes soi disant fondateurs, comme si Darwin, les évolutionnistes, les scientifiques, les astrophysiciens, les biologistes, les enfants de la Renaissance, les enfants des Lumières, les enfants des Révolutions ne s’étaient pas libérés de ces textes peut-être fondateurs des castes, des classes et des ordres, mais pas d’une création divine hypothétique dominatrice, fondamentaliste et linéaire; nos origines sont définies par le temps (12 milliards d’années), par les mathématiques , par des nombres premiers, entiers dont le cercle et le rayon (Pi, Phi, Euler, 1/137 champ de Higgs et 1/80) en sont les sources; sans ces nombres , pas de bing bang,pas d’univers, pas de vie, pas d’humains. Ce constat est incontournable et c’est rassurant, car tout est « mathématique », encore faut-il savoir de quel mathématique? les chiffres symboliques sont détournés de leur but; les chiffres comptables sont devenus la référence depuis l’écriture cunéiforme; non seulement Gilgamesh a détruit « Le grand Féminin », mais il a trouvé dans les chiffres une façon de créer des richesses matérielles et de perpétuer le pouvoir pyramidal; la finance d’aujourd’hui n’est que la conséquence de décisions, d’inventions comptables de Sumer; les grecs allaient affirmer leur suprématie par l’invention de la monnaie et sonner la fin du « troc ». pourtant les chiffres et les lettres se complétaient; la géomatria de la kabbale, les textes ésotériques, les mythes divers , d’Isis et d’Osiris, les textes sacrés des chamans, des peuples primitifs, des civilisations polythéistes, comportent tous des nombres; pourquoi de tels renouvellements livresques? pour nous rappeler la puissance des 3 religions monothéistes (plusieurs milliards de croyants !); le Coran, la Bible, l’Ancien et le Nouveau Testament, la Torah sont des textes, des romans écrits, réécrits, interprétés, réinterprétés; les conséquences sont variables; La charia ses fondamentalistes musulmans fait revenir les sociétés qui les subissent au moyen âge ou encore pire à la barbarie; les catholiques s’accrochent au dogme papale tout en opposant le christianisme primitif des saints au pouvoir des clercs; les juifs sont toujours en attente du Messie et les orthodoxes gagnent du terrain; le mythe du Grand Israêl demeure. Malraux a vu juste, le religieux est de retour avec ses futures guerres de religions. Celles-ci ne reconnaîtrons jamais un paradigme philosophique de nos vrais origines, de nos complexités encastrées, en couches structurées, en poupées gigognes, en symbioses successives et surtout le but et la finalité des bifurcations culturelles humaines, l’amour invisible, immatériel, esprit du tout, ensemble des sous-ensembles, base du cycle des particules, des atomes, des molécules, des cellules, des êtres, des astres, planètes, étoiles, galaxies et super-amas etc..De telles théories ne peut que gêner le dogme, l’ordre établi, le monstre doux pour certains, le monstre dur pour d’autres; nos évolutions sociétales dépendent en fait de ces manipulations des 3 religions qui détiennent « Leur vérité » et qui veulent continuer à tout prix à nous l’imposer pour perpétuer leur pouvoir sur les corps, les âmes et les esprits, en sachant que le cerveau est l’organe à formater; d’où ces investissements dans les sciences cognitives (Neuropolis)  et les robots, automates; si on pouvait contrôler les consciences à 100%,les 3 religions signent tout de suite. À aller trop loin, comme l’argent et la finance, les religions subiront des révoltes, des révolutions et des réactions d’athéisme.Un paradigme de philosophie eusociale a l’avantage d’intégrer « La Transcendance » laique comme substitut à une foi non raisonnée, manipulée, imposée, par des rituels de prosternations, d’aplatissements, de génuflexions indignes de nos consciences humaines; les nobles ont institué les mêmes règles, attitudes de cour  et d’adoubements. Il est temps de supprimer ces comportements pyramidaux, partout, chez les politiques, les maffieux, les mandarins, les familles, les princes, les pervers de toutes sortes; les rapports de force doivent céder la place à l’éthique de réciprocité, la règle d’or de Thomas Jackson. Bernard Fanton;