Évolutions sociétales (suite).

Revenons à notre voie n° 8, cette voie de santé conscience; la base d’un cycle cellulaire de régénération est aussi une destruction créatrice; tout ordre nouveau se fait sur un ordre ancien détruit par des dissipations chaotiques, un désordre brutal. Nos égoismes individuels et collectifs seraient créateurs, mais pour quels types de sociétés; le capitalisme se renouvelle, mais la conscience des hommes a t-elle évolué; c’est bien d’appliquer la règle de destruction créatrice, mais pas que sur le plan technique ; les sociétés ont évolué en confort, en qualités de biens et services, en équipements divers et variés; on vit mieux, plus longtemps, grâce à ce capitalisme libéral, sauvage, copié, modifié, adapté par des sociétés diverses (capitalisme à la chinoise, à l’iranienne, à l’européenne, à l’africaine); l’argent est « roi » partout les puissants, les maffieux, les familles régnantes, dominent et se partagent ce monde capitaliste, qui se moule, se faufile, s’insinue, serpente et retourne à ses origines quitte à se démunir , à se déjuger; le dogme, l’ordre établi veille et Cécile de Rhodes avait dû renoncer à sa société humanisée; les religions restent conservatrices , plus certaines que d’autres; l’Islam est régressif en Iran, en Arabie, en Égypte, en Tunisie; il veut évoluer en Europe (Islam de France); par contre, fatwas, bulles continuent; au Mali, du Nord,  des barbus coupent des mains, lapident les femmes, détruisent des monuments, au nom d’un Islam de pacotille. on est loin d’une destruction créatrice! Les capitalistes du Nord , souvent liés à la religion par évangélistes interposés ( nou sommes de pauvres banquiers au service de Dieu), sont sur la même ligne; croyances à un Dieu puissant va de pair avec la puissance de l’argent; mais les puissants meurent comme les autres; ils ont même plus peur de la mort;  Dans les animaux malades de la Peste, Jean de La Fontaine  cite » Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés »; le cancer atteint tout le monde , les puissants et les misérables; le « crabe est imprévisible »; les puissants sont malades, et Jean Ziegler, dans son livre « Ces Hommes malades qui nous gouvernent » , avait déjà constaté les relations entre pouvoir, argent et maladies: il faut donc être aveugle, inconscient, fou, handicapé, pervers, cérébral pour n’être qu’une moitié de soi-même amputé de son esprit; continuer à vivre, penser, subir, raisonner dans une société bloquée, conservatrice, qui offre aux plus méritants, aux plus beaux, aux plus belles, aux plus doués, aux plus malins, aux héritiers, aux rentiers, aux chanceux, tous les fastes d’un luxe tapageur, au détriment des masses laborieuses, qui eux-même ne rêvent que d’appartenir un jour à cette caste de privilégiés. Ce type d’humains ne possèdent pas la vrai connaissance; celle-ci nécessite des passages, des métamorphoses acceptées et surtout une cassure de’ l’ego; alors le choix entre une évolution personnelle obéissant aux lois d’émergence et une évolution sociétale conservatrice pyramidale dogmatique est simple: matière ou besprit, veau d’or ou conscience, biens terrestres ou plaisir de l’esprit amour; peut-on envisager une possibilité de vivre les deux , en fixant définitivement l’argent comme moyen et l’amour conscience comme but; Bernard Fanton.