les clés de la santé

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5 avril, 2012

Mon histoire, mon installation en clinique.

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 14:56

J’aurais pu beaucoup parler de 10 années d’études, d’anecdotes nombreuses, de mes bandes de copains de faculté, de cette ambiance universitaire qui crée des liens intellectuels particuliers, une liberté complète pour les études, pour les lectures, les amours, les sorties; lorsqu’on croise des personnes ayant étudié en faculté, on les reconnait; des similitudes, des connivences se sont installées; j’ai pu passer des vacances à Avignon, à Lons-le-Saunier, au lac de Chalain, avec 4 copains de faculté de médecine; nous étions plusieurs à jouer au bridge; tous ont réussi l’internat; certains sont décédés aujourd’hui, en particulier Patrick Faguer d’Annecy; j’ai vécu en direct l’assassinat de John Kennedy au retour d’une sortie en boîte; ; tous ces souvenirs sont présents et certains reviennent en flash; des rencontres inopinées se font parfois , mais je n’ai ps de nostalgie avec le passé; je ne suis pas abonné au passé, pas d’inscription aux anciens, anciens internes de l’Hôtel-Dieu par exemple; ce qui compte c’est la rupture avec une hiérarchie hospitalière et la fin d’un adoubement moyen-âgeux; mon installation suite à mes remplacements constituaient la fin d’une période; la reconnaissance envers mes patrons, « la famille », comme ils disent lorsque vous réussissez l’internat, restera grande malgré le système; il faut dire qu’à mon époque chaque ville universitaire était une école et l’école lyonnaise était connu pour sa gynécologie; ma liberté acquise, je pouvais avec le recul nécessaire, exercer mon art sans contraintes de décisions, mais avec les contraintes éthiques, et morales du Serment d’Hippocrate; une clientèle vous forme rapidement aux réalités; la confiance ne vient pas tout de suite; les premières clientes sont curieuses et consultent le « petit jeune »; les rendez-vous sont annulés et il n’est pas facile, au début, de comprendre les mécanismes d’une clientèle; il faut être modeste, disponible, compétent; heureusement l’association permet de compenser les désillusions; les gardes, une certaine clientèle commune, les urgences, vous font connaître rapidement; un an après mon installation, mes rendez-vous et mes créneaux étaient remplis; en plus je faisais la chirurgie, les césariennes de mon associé, gynécologue, spécialiste non interne; j’ai donc été occupé dès mon installation; je partais à Lyon tous les mardis pour assister le Professeur Dargent; j’abandonnais cette fonction au bout de 2 ans; il faut distinguer dans ma vie de spécialiste, d’abord  de 1973 à 2001 un cabinet à Bon Secours avec le soutien de 110 lits de ma spécialité, puis le rachat des lits par la PFC ou Polyclinique de Franche-Comté me fera déménager à Plannoise pour une période de 10 ans 2010; date à laquelle je prends ma retraite active; j’exerce grâce à un contrat avec mon ancienne SCP à mi-temps pour 5 à 6 ans; je scinde , en fait, mes périodes plutôt par rapport à mon évolution personnelle; une activité classique de 1973 à 1983; une activité différente dans l’approche préventive et prédictive des soins de 1983 à 2003 ( développement des antioxydants dans la grossesse, le cancer du sein, et la ménopause) et de 2004 à aujourd’hui une approche des phénomènes de santé grâce aux radicaux libres (RL), à la néo-angiogénèse (VEGF), aux corps glycosylés (AGEs), à l’hypoxie (HIF1) des MEC (Membranes extra-cellulaires) et la caramélisation des GAGs (Glycosamines glycates);, aux récepteurs FSH-R dans les tumeurs, l’analyse des voies de différenciation, l’apoptose, de l’inhibition de contact etc ..l’introduction de l’analyse des systèmes complexes permet l’approche d’une certaine démocratie cellulaire et d’une approche non neuronale, non cognitive de la santé; c’est cette fameuse « santé conscience » que j’essaye de transmettre; « Mission impossible »!!BF.

L’histoire de France, mon histoire.

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 12:23

Pour revenir à l’histoire, nous avons convenu de croiser à un moment l’histoire à mon itinéraire; je suis né en France, je suis français, citoyen du monde, sans identité meurtrière; je respecte l’intégrité du soi, mais aussi l’autre, le non-soi, celui ou celle qui fait partie de mon être chimérique, ensemble de sous-ensembles, intégrant l’infiniment petit et l’infiniment grand, le minéral, le végétal, l’animal et l’humain; les lois de la complexité et de la fractalité nous imposent des régénérations et métamorphoses permanentes, quotidiennes, saisonnières, annuelles et tous les 7 ans; c’est pourquoi , il est si important de se repérer dans le temps; ‘histoire est une répétition de ces moments d’intégration entre toutes ces poupées gigognes matriarcales . Dans mon dernier article, j’étais le 2 décembre 1851, puis le 2 décembre 1852; coup d’état, puis Louis-Napoléon devient empereur des Français; le deuxième empire durera jusqu’à la défaite de Sedan, le 04-09-1870; Louis-Napoléon meurt en exil en 1873 en Angleterre des suites d’une opération chirurgicale; C’est la 3ème république; pendant le 2ème empire , que retenir? on considère que cette période fut très prospère, très riche sur le plan politique, constitutionnel, social, industriel, économique, médiatique, culturel; de grands travaux, les voies de communications, le reboisement, les Landes, les sources de crédit, l’ouverture au monde, les grands magasins, les expositions universelles, les politiques extérieures, les arts, les écrivains, les Saint-Simoniens, littérature, peinture,lettres, théâtre, opéra, archéologie etc..De 1852 à 1870, 18 ans de prospérité, mais aussi d’échecs:  pas de ralliement du corps social, des ouvriers, malgré les droits d’organisation des salariés et les oeuvres sociales et aussi un début d’instruction publique, continuité des « instituteurs » de l’Abbé Grégoire; l’engagement de l’Empire dans des conflits extérieurs est à mettre du côté des erreurs; La guerre de Crimée, l’engagement italien, la récupération du conté de Nice et de la Savoie; les expéditions lointaines et coloniales, africaines, asiatiques et surtout l’expédition du Mexique; la fin de l’Empire austro-hongrois, l’annexion du Grand Duché du Luxembourg va enclencher dès 1967 le futur conflit avec la Prusse; Guillaume et son ministre Bismarck vont mener une politique frontale qui aboutira à la création de l’Allemagne; la guerre franco-allemande sera déclenchée par la crise de succession d’Espagne; malgré le retrait de la candidature du Prince Léopold et la dépêche d’Ems, réponse offensante de Guillaume II, Louis-Napoléon pressé par une opinion majoritaire pro-guerre déclenche le conflit; Thiers et Gambetta ont tout fait pour empêcher le conflit; on connait la suite, pas d’alliés, pas de préparations militaires, la guerre de 1870 est catastrophique; la défaite à Sedan mets fin à l’Empire; l’exemple de Waterloo n’aura pas suffit.BF.

3 avril, 2012

Mon histoire, mes études médicales ,l’internat.

Classé dans : Non classé — bernardfanton @ 17:35

Dans les années soixante, la filière hospitalière d’exellence passait par la réussite de l’internat; nous pouvions nous présentr dans de nombreuses villes de CHU, mais le nombre se limitair à 4 en moyenne; nous avions 3 ans pour le réussir; certains le réussissait l’année suivant  l’externat, j’ai passé 8 semestres en externat et réussi l’internat à la suite; de 1965 à 1968; il m’a fallu 2 ans de nuits et de jours, de bachotage intense, de cours d’internat et de travail à trois pour répéter les sujets; les disciplines importantes étaient l’anatomie, la physiologie et les questions médicales et chirurgicales; un écrit et un oral se succédait; toute erreur se payait cash; je me suis prédenté à Paris, Lyon, Dijon et Besançon pour la 2ème année; je suis tombé sur des questions sympathiques: 135 ème à Paris pour 310 pris, 91 ème à Lyon pour 95 élus, 3ème à Dijon pour 54 élus, avant_dernier à Besançon; j’avais le choix et je suis resté à Lyon pour des raisons familiales malgré une place médiocre; la chirurgie devenait difficile , les places étaient prises; je me suis ainsi repôrté sur la gynécologie-obstétrique, spécialité délaissée; il faut signaler que je devais faire mon service militaire à la fin de l’externat; ayant 2 enfants et une otite bilatérale chronique, je me suis fait réformer; ma 1ère année d’internat se passa ainsi à Giens, dans le Sud, les Chu de Lyon possédait l’hôpital René Sabran; propriété de 7 hectares en bordure de mer, l’hôpital dispose de plages privées, de court de tenis, de villas pour les médecins et les internes, de services d’orthopédie, de pédiatries et de spécialités comme les soins pour les spina-bifida; ce fut 6 mois de rèves, de sorties, de bateaux, de voiles, de sports, de tennis pour peu de travail; mes enfants petits, 1 an et demi pour Laurence et 7 mois pour Julien, passérent des moments heureux; nous réintégrons Lyon et Caluire pour des semestres successifs en gynécologie et obstétrique; Chez le professeur Dumont, puis Notter, 3 fois, puis Magnin Dargent à Grange-Blanche, puis Rochet en gynécologie chirurgicale; un semestre de radiologie et un dernier semestre en chirurgie gynécologie à L’hôtel-Dieu; j’ai ainsi opéré de nombreuses fois, césariennes et à la fin des hystérectomies; je pouvais effectuer des remplacements très nombreux à cette époque; à Montluçon en particulier, le Docteur Fontan dans une petite clinique où les sages femmes faisaient tout,( anesthésie au vinéther ); j’ai vite appris tous les gestes de ma  spécialité, car les journées d’hôpital, les nuits de garde et les remplacements  s’enchaînaient; pendant 4 ans je n’ai cessé de travailler; j’effectuais des aides opératoires dans des cliniques lyonnaises, et aussi à la clinique Saint-Charles au Péage -de -Roussillon; je ne pourrais décrire et raconter tous ces remplacements, voyages, trajets les samedis et dimanches à Montluçon, Chambéry, Lyon et au Péage; non seulement je pouvais évaluer, sécuriser ma future installation, mais je n’étais pas fait pour une carrière hospitalière; la hiérarchie, la pyramide dans les services, les luttes intestines pour être chef de clinique, praticien hospitalier ou agrégé , ne m’intéressais pas; j’ai toujours été indépendant; je faisais mes propres expérimentations de produits et médicaments en accord avec mes patrons et je sentais que j’étais fait pour m’installer en privé; mon remplacement à Besançon à la clinique Bon Secours en 1971 et 1972  alait être décisif dans mon choix définitif; une association à trois se présentait, les remplacements s’étaient bien passés et le Docteur Robert Quichon m’a rapidement demandé si je voulais m’associer; pour des raisons familiales, son fils  , gynécologue,a préféré s’installer à Angers; en plus une nouvelle maternité publique allait s’ouvrir et un gynécologue chirurgical devenait indispensable  pour l’activité ; en octobre 1973, après ma thèse sur « l’Hystérectomie par voie vaginale », je m’installais définitivement en association avec le Docteur Quichon et le Docteur Yvon Chapuis, ,; les parts , revenus et honoraires étaient égaux, divisés en trois, ce qui me plaisait; de 1973 à 4984 le système a bien fonctionné; le départ du Docteur Quichon et son remplacement par Claude Gauthier va bouleversé la distribution; je parlerais peu de ces quatre années pendant lesquelles le travail et l’expérience médicale furent prioritaires; ma vie familiale et privée ont été rythmé par ces semestres, remplacements, gardes, nuits passés hors de chez moi; j’avais loué une petite maison et rénové les pièces; je gagnais relativement bien ma vie et le confort est devenu une réalité: salle de bains, télévision, meubles anciens anglais etc..mai 1968 avait changé les relations de couple et la liberté accordée aux deux protagonistes, sorties séparées, expériences hors mariage , étaient acceptés sans conséquences majeures; c’était comme çà; j’étais peu disponible et ma formation de spécialiste était prioritaire; je pourrais m’exprimer longtemps sur mon itinéraire, mais l’important est de comprendre pourquoi j’ai choisi cette spécialité.BF.

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