Que pensez de notre médecine actuelle ?
Après 10 années de formations hospitalières, un internat efficace pour m’installer comme spécialiste de gynécologie-obstétrique, pouvant opérer, accoucher et consulter, je ne devrais pas me plaindre; l’association avec 3 , puis 4 collègues permettait des gardes alternées, un partage des honoraires et une reconnaissance sociale rapide .Cette sensation de réussite sociale était un piège et mes bifurcations médicales futures, furent d’abord un problème de santé personnel, prise de poids importante due à un excès d’activités en tout genre: présence à la clinique, engagement politique et syndicale, sorties et repas fréquents, entretien de la propriété, achat d’un nouvel appartement etc..La découverte des Radicaux libres complétait une recherche personnelle sur la prévention des toxémies gravidiques; un champ nouveau de la médecine m’était inconnu; de la faute de ma formation; homéopathie, iridologie, médecine des fonctions, médecines énergétiques, ostéopathies, acupuncture, phytothérapie etc..toutes ces médecines m’étaient ouvertes; elles m’ont plutôt complété un schéma qui se précisait en moi , sans changer fondamentalement mon approche globale et détruire ma formation technique de base; mon « burn-out « de 1988 finit par me convaincre d’un autre schéma de notre architecture et que j’ai longuement expliqué au cours de mes articles précédents; je suis surpris d’abord du manque de curiosité de mes collègues; l’aspect technique, fonctionnaire, vacancier a pris le pas sur l’aspect disponible, relationnel, explicatif; l’information est totalement absente; les documents sont oubliés, perdus, rétentionnés; les fameux parcours de santé , en particulier dans le cancer, ne sot pas appliqués; le fossé qui sépare patients et médecins est une catastrophe, d’où un nomadisme médical, une automédication, des recherches sur internet et les paumés des soins ne savent plus à quel « saint » se vouer; il reste , bien sûr des pans entiers d’une médecine efficace, spectaculaire, médiatisée, technique, mais très déshumanisée; la prédiction, la prévention, la compréhension des mécanismes biochimiques, énergétiques, de l’infiniment petit restent une utopie pour la plupart des médecins qui ne voient dans les maladies, que les organiques; débouchant automatiquement sur des traitements chimiques, ou chirurgicaux majeurs; les maladies fonctionnelles où l’imagerie médicale, la biologie ne détecte rien, n’intéressent personne, sauf à penser que ces faux malades sont fous et relèvent des psy; le fossé entre troubles fonctionnels et naissance de pathologies organiques reste pour l’instant une énigme pour la plupart des médecins; ce qui explique des retards de diagnostics, des orientations désastreuses et des décisions où le bénéfice -risque n’est pas pris en compte; l’apport des connaissances sur les corps glycosylés, les fameux AGEs, l’hypoxie secondaire à la « caramélisation des MEC », la production d’HIF1, qui demande une néoangiogénèse secondaire par production de VEGF, et une nouvelle production en excès de RL qui va de nouveau oxyder les sucres et la boucle est bouclée; ces processus d’atteinte des MEC sont à la base des maladies sclérosantes des tissus de soutien et à la fois des maladies inflammatoires dont le cancer fait partie; évidemment la protection des MEC devient une priorité par des produits nutritifs anti-angiogéniques naturels: acide hyaluronique, glucosamine, des antioxydants spécifiques de la protection des souches respectant l’apoptose et évidemment une faible consommation de sucres , saccharose en particulier; ces processus très en amont des futures maladies sont peu appliqués; ils intéressent peu les médecins; les dosages de VEGF, HIF1, des RL et AGEs ne sont pas faits; le pronostic de l’OMS, terrible, un cancer atteindra un homme sur deux , une femme sur trois, sans parler du reste; prévention ou expectative; je continue mes transferts de connaissances .BF.