Mon histoire, mes études médicales, l’internat.
Je ne pourrais tout raconter de mon externat passé entre une vie hospitalière intense,une fin de vie estudiantine, une vie de famille débutante, et un nouveau triangle: Lyon, Le Péage de Roussillon, Attignat; j’avais un véhicule, une simca aronde d’occasion qui me permettait de me déplacer dans ce triangle; l’hiver, c’était la galère pour démarrer et je prenais souvent le bus; j’allais voir ma mère au quai de Bondy, elle vivait seule; ma soeur Arlette était en Angleterre pour ses études de droit; elle rentrera et travaillera rapidement dans une entreprise de contentieux; ma tante Ginette , son fils Gérard et son mari Robert Jaillet, tonton croissant, faisaient partie de mes visites fréquentes; une vie familiale avec bientôt 2 enfants , Julien est né 11 mois plus tard; pour mon beau-père adepte de l’enfant unique, c’était une catastrophe; il avait déjà accepté de marier sa fille enceinte; pour moi c’était une justification de mon rôle terrestre et de mes futures responsabilités; mes beaux-parents ont été toujours très fiers de leurs petits-enfants; comme quoi tout lez monde peut changer; ils avalèrent plusieurs couleuvres, plus tard; le divorce de leur fille unique, l’acceptation de la 2ème épouse de leur gendre, la fréquentation et je dirais presque l’adoption du système, le mariage de leur petit-fils avec une antillaise; le 25 juillet, une tradition s’est installée à Pagney, plus tard, au Château de Beauregard, mes parents divorcés, les beaux-parents des 2 femmes que j’ai épousées, Anne-Marie, Geneviève et les 5 enfants se réunissaient pour fêter les anniversaires de 3 personnes nées le même jour; ma mère le 25-07-1920, ma belle-mère Hélène née aussi un 25 juillet 1927 et ma 2ème épouse le 25-07-1952; pour ceux qui croient aux coïncidences et aux chiffres, c’est la totale avec mon épouse 777; pour moi le 14-04-1944; c’est 9 et 4, comme l’alternance des chiffres symboliques chinois; 9 c’est aussi l’absolu, le chiffre principal de l’ennéagramme, la loi d’Octave; 8 semestres passés rapidement et c’est 2 ans à passer le concours de l’internat, il faut rappeler que la place obtenue au concours d’externat et internat conditionne le choix des services; pour cette raison , j’ai souvent choisi des services de gynécologie-obstétrique délaissés par les étudiants qui préféraient la »Chirurgie », spécialité des vrais médecins, de ceux dont ont parlent, de ceux qu’on placent en haut; pour cette raison, les obstétriciens, les « guettes-aux-trous », étaient négligés; il a fallu toute l’énergie du Professer Daniel Dargent pour valoriser cette spécialité, qui, aujourd’hui a toute sa place; la chirurgie est un peu plus délaissée, pour des raisons d’assurance, de risque médico-légal et de contraintes; il fallait de toute façon réussir l’Internat.BF.