Mon histoire: ma naissance et mon enfance.

*Je suis né à Saint-Claude dans le Jura, capitale de la pipe et du diamant; cette ville de 11 000 habitants est , comme beaucoup de petites villes de la région, encastrée dans des montagnes et construites au bord de rivières et de ses afluents; « la Bienne et le Tacon » à ST-Claude; les monts entourent et surplombent la ville, « Le Mont Bayard » en particulier et ses nombreuses chapelles et ses grottes; il ne faut pas oublier que ST-Claude fut une ville religieuse, son évéché était puissant et ses terres allaient jusque vers Bourg-en-Bresse; ,ses paysans étaient des serfs, des mains-mortables, corvéables à merci; à la Révolution, les ossements de ST- Claude furent détruits et brûlés par les Révolutionnaires et on n’a pu sauver que quelques reliques qui sont gardées et conservées à la Basilique; cette ville à connotation socialiste depuis la 1ère guerre mondiale est le berceau des mutualistes de type Prouhdon, mais a gardé des conservatismes de petite ville où tout le monde sait tout sur tout le monde; les expressions: « Le untel a fait çà », « Le Bernard »,  » Le Jean », « Le Jacques Craen », on mets le prénom en avant; Le rugby est le sport de la ville, même si le stade sergé ne remplit plus, car l’élite a quitté ST-Claude depuis 20 ans, cette petite ville s’est maintenue en 1ère division pendant les années de mon enfance et adolescence; je suis donc né  le 14-04-1944 à 6 heures 10 à la maternité de  ST-Claude; celle-ci se situe à l’hôpital et à l’époque , le service était succint; les lieux modestes, les lits vieillots d’après ma mère; les sages femmes s’occupaient de tout; le médecin rarement là; ma mère  quitta le 52 rue du Pré, alla à la maternité à pied, descendit le chemin vertical qui allait de la sous-préfecture à l’hôpital; il faut signaler qu’à cette époque ST-Claude était occupé par les troupes allemandes et il fallait l’autorisation pour se déplacer après le couvre -feu; mon père était absent et ma mère confia les deux premiers à sa belle-mére; mon ainé , Michel, né en décembre 1940 et ma soeur Arlette née en 1943, soit un an plus tôt à Lons-le-Saunier; Mon père, Jean Fanton,  est né le 01-03-1919 à Chalons-sur-Marne, ; ses parents ont démenagé à ST-Claude pour des raisons de travail ; mon grand -père travaillait au Crédit Lyonnais et ma grand-mère Irma élevait ses 4 enfants; mon père effectua ses études à ST-Claude, il obtint ses Baccalauréats, mais la guerre l’obligea à abandonner ses études ; il se maria tôt et eu mon frère assez rapidement; après la fin de la guerre il repris les affaires de son beau-père Verjus. Ma mère, Aimée Verjus, est née le 25-07-1920; son père et sa famille Verjus sont originaires du Jura en dessous de St Laurent en Grandvaux, près du lac de l’Abbaye; son père travaillait dans les pierres et le diamant; parallèllement il développa une affaire de boissons gazeuses, sodas, limonades et de charbon; à cet époque les Santclaudiens se chauffait au pbois et au charbon; les liraisons se faisaient souvent à cheval et le bois livré était coupé dans la rue avant d’être  rangé dans les greniers; mon grand-père fut veuf très tôt; ma grand-mère mourut à 33 ans de la tuberculose; ce qui entraîna des conséquences sur les 2 filles; tante Ginette et ma mère; elles firent des études normales, mais s’arrêterent en première pour des raisons de mariage et de la guerre toute proche; ainsi ma mère accoucha à 6 heures 10 le 14-04-1944, soit 9 mois après le 14-07-1943, si le terme était exact. La somme de mes chiffres de naissance est 9; les dates de naissances de ma mère, de ma belle-mère actuelle, de mon épouse Geneviève sont  toutes le 25 juillet 1920, 1927, 1952; mon épouse est née le 25-07-52, soit 7-7-7; j’aime les chiffres, les lettres, la géomatria, les coincidences; je commencais mon histoire avec un bon signe astral: bélier, singe et 9, chiffre de l’absolu, de la loi d’Octave et de l’énnéagramme ; BF.