Prise en charge de la ménopause, donc du risque de vieillissement.
Pour un gynécologue la prise en charge est journalière de ces femmes ayant peur de la ménopause, de ses troubles et de ses conséquences: un vieillissement plus rapide, des troubles génitaux (sécheresse vaginale), une sexualité diminuée, une prise de poids fréquente, un corps qui change et sans parler des troubles globaux, troubles du sommeil, douleurs articulaires et musculaires etc..Les causes sont connues: le déficit en hormones stéroidiennes sexuelles dû à la raréfaction et à la disparition des follicules ovariens, de l’arrêt des menstruations; ce qui avait bloquer la croissance des os et la croissance vasculaire, les hormones femelles ,oestradiol et progestérone, vont voir leur secrétion disparaître , pour une réaction des régions hypothalamo-hypophysaires inverse, fsh augmentée, hormones de croissance , VEGF, et IGF1 en redémarrage important; les tissus adultes terminés ne sont pas prêts à une nouvelle croissance; les risques de déformation du squelette, des os, des articulations, des muscles sont maximum; ce qui explique la plupart des troubles de la ménopause; croissance anormale non régulée dangereuse pour les tissus et cellules; le risque de cancers est donc lié à cette libération anormale de facteurs de croissance, du à la perte des stéroides sexuels; d’où cette tentative du THS (traitement hormonal de substitution); pendant 20 ans les traitements ont été institués, d’abord des injections, puis des comprimés, puis des gels et des patchs; les résultat sétaient remarquables; parfois des effets secondaires , mastodynies, prise de poids, HTA, ; mais dans l’ensemble, un confort, une sexualité conservée et des tissus plutôt jeunes, une peau par exemple plus souple, moins sèche; puis vint cette malheureuse étude américaine sur les risques de cancers du sein, diligentée par le Vatican et les évangélistes américains, ; pour faire peur aux femmes et dans un deuxième temps s’attaquer à la pilule contraceptive et à l’avortement chimique (RU486), comment mieux faire que de faire peur; le THS avait aussi été institué par peur de l’ostéoporose; les peurs sont successives et les résultats par médias interposés ont été l’arrêt massif des traitements par les médecins et gynécologues, même si de nombreuses études montraient l’inverse; le principe de précaution voté par l’Assemblée Nationale et inscrit dans la Constitution prévalait. on a donc retirer le bénéfice des THs et on n’a pas constaté de différences d’apparition ou de disparition des cancers du sein; ceux-ci ont augmentés en 2011 alors que de nombreuses femmes ont abandonné le THS: personnellement je n’ai rien changer à mes traitements: gels et patchs sont majoritaires; mais comme je prescrit des antioxydants, des compléments, des antiagiogéniques et des alimentations basées sur le régime crétois, le THS est accompagné d’une prévention pour le vieillissement et le THS assure la disparition des principaus troubles de la ménopause; il existe plusieurs situations de prise en charge; la patiente est sous pilule; celle-ci peut être continuée comme un THS jusqu’à un âge à déterminer; soit la patiente est sous DIU ( sterilet) cuivre, on peut pratiquer l’ablation au bout d’un an sans régles; où il s’agit d’un Mirena, DIu hormonal et donc on peut aussi dans ce cas enchaîner sur un THS après l’ablation; reste les autres patientes; en respectant les contre-indications (HTA, diabète, maladies thrombo-emboliques), si les troubles sont majeurs , on peut envisager un THS et préférer un gel plus simple à gérer; si l’utérus est présent, les deux hormones peuvent être prescrites: 2 gels sont possibles, les patchs possédant les 2 hormones existent; en cas d’obésité ou de prise de poids, on eut prescrire Angéliq en comprimé qui possède de la drospistérone, diurétique; les autres produits en tablettes, Divina, Climène, Kliogest etc..possèdent les 2 hormones; des traitements subsitutifs à base de soja, yam etc. sont possibles sans parler de l’homéopathie, des plantes etc..Les résultats sont très bons dans l’ensemble; il n’existe pas de complications importantes; pas de cancer du sein , en particulier; certaines patientes arrêtent leur THS, certaines reprennent; mais la plupart gardent leurs traitements; je n’arrête, en principe jamais; même à 90 ans; c’est l’avis du Professeur Étienne Émile Beaulieu. BF.