Esprit altruiste, générosité, santé.

Si j’ai écrit mes deux derniers articles , très inspirés par le livre de Peter Sloterlijk: »Repenser l’impôt », c’est parce que j’ai trouvé dans sa démarche entre le don mystérieux et la contrainte forcée de l’impôt, entre la prédation, la cupidité, l’avidité, le vice des uns , prisonniers d’un égo surdimensionné et alimenté par ses trois intériorités spirituel, freudienne et matériel , qui le rendent à la fois bête, méchant, déviant, tricheur, menteur; et l’espoir d’un monde meilleur, d’un être plus altruiste, plus donateur, plus solidaire et donc plus fraternel; cette démarche, cette réflexion permanente du favorisé envers le défavorisé n’a jamais été réglé; pour l’instant gagner sa vie peut être considéré comme une certaine forme de liberté; si le travail est la forme essentielle de revenus, si la rente ne devient pas une préférence, alors le revenu travail ne doit pas être pénalisé à la fois par le rentier , quel qu’il soit ( L’état est un rentier, les syndicats sont devenus des rentiers, les associations sont rentières, l’argent public est une rente), et le rentier défavorisé; la redistribution est devenue rentière par son anonymat; alors le don spontané devant le SDF, le clochard, la petite roumaine, le chien avec le mendiant pour nous provoquer l’empathie ou parfois la honte ou la culpatibilité; que faire? quoi faire? on peste contre l’inconséquence d’un État dispendieux qui remplit ses caisses avec l’argent de la solidarité et qui le dépense ailleurs, à payer ses dettes en particulier; pour chacun de nous, cette question du partage, du don,  nous ramène à notre trinité biologique et nos bifurcations culturelles; la liberté du corps matériel, donc d’un cerveau libre de donner ou de payer, la fraternité de l’âme qui nous rapproche de nos frères et soeurs, favorisées ou défavorisées; on ne peut exclure, ignorer ou discriminer ceux qui nous ressemblent; aucuns ne peut nous être étrangers; intégrité du soi et acceptation du non-soi; l’autre fait partie intégrante de nous dans le grand tout de la conscience humaine, de cette collectivité de 7 milliards d’habitants de la planète; enfin l’égalité de l’esprit , neutre, asexué, invisible, immatériel; si le don est mystérieux, il peut être invisible, mais il est matériel; il est l’abeille de  l’esprit invisible de la ruche; c’est votre esprit qui donne, sommé de donner par l’âme énergétique à la source du mouvement du don qui va dans le sens, mais qui peut être trié par le corps réceptif ou pas, par un cerveau qui reconnait les tricheurs du don; oui, bien sûr, on ne devrait pas réfléchir sur celui ou celle qui reçoit; mais l’état est passé par là, a perverti le don en avidité, organismes humanitaires, charity-business, téléthon, sidaction, restaurants du coeur, associations multiples subventionnées par l’argent public ou les obligations médiatiques de ces mêmes asociations; l’investissement des riches sportifs, acteurs, chanteurs etc.. paraissent des comportements de bonne conscience ei est normal de donner de façon connu et on anonyme; alors à chacun de se déterminer dans ses missions altruistes en sachant que le don, la générosité peut-être immatérielle, invisible et communicante par le transfert de la connaissance ultime de l’absolu qu’est l’amour de soi et des autres. BF ;