Jacqueline de Romilly, suite.

Jacqueline de Romilly, spécialiste de la pensée grecque, pense qu’au V° siècle avant JC, la Grèce a connu un « miracle philosophique », politique et artistique; l’histoire antique nous instruit sur l’évolution du monde contemporain; les humanités sont un remède face aux excès de l’économie et de la technique. Il s’agit bien de comprendre les bifurcations culturelles pour humaniser l’homme; malheureusement, les utopies successives, y compris la démocratie athénienne, le siècle de Périclès, n’ont rien changé à la brutalité du monde patriarcal masculin; la force, le pouvoir, le sexe, la guerre, le vice , la cupidité ont une fois de plus  dominé les cerveaux humains; les 3 intériorités spirituel, matériel et freudienne ont formaté des individus centrés sur eux-même avec un ego surdimensionné; même si nos philosophes grecs ont inventé nos humanités et plus tard » le siècle des lumières » par nos propres philosophes, le niveau de conscience de nos démocraties reste largement déficitaire; un simple regard sur nos riches et nos pauvres montre  que la bêtise humaine est la chose la plus répandue; alors je veux bien être admiratif de cette Grèce de Socrate, Platon, Épicure et de tous les autres, mais comme Ghandi, Mandela, Jésus, Bouddha, les messages sont merveilleux, mais le fondement, l’imprégnation masculine de nos comportements sont tels que l’introversion, , la place de l’égo dans nos sociétés  prend le pas sur ces humanités, remède des maladies dites de civilisation; je le répète souvent, il faut changer de « paradigme »;  remettre la trinité biologique féminine  comme moteur de la complexité; admettre un esprit sans sexe base d’une « Egalité », une âme, reine, mère au centre base d’une fraternité  et un corps triple , fait d’un cerveau, sexe et soma libre, base de nos différences, de notre liberté; l’égalité des hommes et des femmes est spirituelle, la conscience n’a pas de sexe; mais le sexe mâle ou femelle, la grossesse, la reproduction sépare, différencie les deux sexes; alors notre âme féminine, source de toutes nos cellules apporte une ressemblance que prône Élisabeth Badinter; Le siècle de Périclès, sans les femmes!!quel oubli!!BF.