Que sais t-on du cancer? Infiltration, progression, invasion.

Après l’initiation, la promotion et le déclenchement, le cancer libéré des ses gènes supresseurs de tumeurs, adopté par l’organisme et son système immunitaire comme un bébé, nourri par une matrice , un placenta tumoral stimulé par les facteurs de croissance vasculaires ( VEGF), protégé de la vie aérobie, le cancer va pouvoir s’infilter, progresser et envahir l’organisme tel un parasite ou un embryon non contrôlé; rappelons à ce sujet les analogies et les antagonismes de l’embryogénèse et de la carcinogénèse; le fameux « miroir inversé »; la découverte des récepteurs FSH-R dans 19 tumeurs très différentes indiquent que ces récepteurs uniquement présents dans les follicules ovariens et des cellules de Leydig des testicules ,ont  été détournés, captés par les cellules cancéreuses pour se nourrir par le développement vasculaire ( FSH-R stimulerait VEGF), le désancrage des récepteurs FSH-R pourrait être lié aux protéines AKT;la  destruction des MEC par VEGF, HIF1, protéine de l’hypoxie,et radicaux libres permet à la tumeur de progresser aux dépens des tissus sains; la perte de l’inhibition de contact, la néoangiogénèse, la vie plutôt anaérobie, la matrice tumorale protège les souches tumorales immortelles et les cellules cancéreuses peuvent subir l’apoptose; c’est le problème de tous les traitements: chimiothérapie, radiothérapie, cryothérapie, etc.. ceux-ci induisent des arrêts de multiplication des cellules sans distinguer les cellules tumorales des cellules normales, d’où les effets secondaires, chute de cheveux, troubles digestifs; les nouvelles pistes, les antiangiogéniques (anticorps spécifiques anti-VEGF) marchent relativement bien, mais les effets secondaires sont fréquents; ils sont réservés à certaines tumeurs; les traitements visant à renforcer l’immunité ( interférons, interleukines) n’ont pas donner les résultats attendus et là aussi les effets secondaires sont lourds; le cancer est multicausal donc les traitements peuvent jouer sur plusieurs endroits; les propriétés des cellules souches tumorales sont les mêmes que les souches normales: migration, multiplication, cannibalisme; il n’est donc pas étonnant de constater une progression par envahissement local, puis régional et par métastases; puis c’est la généralisation et l’atteinte d’un organe noble ( cerveau, poumons, reins) peut entraîner un décès inéluctable; à ce stade les thérapeutiques sont spécifiques de certaines tumeurs chimiosensibles, hormonosensibles ou encore par anticorps monoclonaux fabriqués à partir de biopsies de la tumeur; on peut prolonger, rarement guérir; l’exemple du cancer de David Servan Schreiber, un glioblastome du cerveau , nous rappelle à la fois l’espoir suscité par son combat, son engagement, ses idées nutritionnelles, ses livres et on son sacrifice contre ses ennemis; il est mort d’épuisement, de ses conférences, de ses déplacements et son immunité a été diminuée d’où ses récidives; son amie canadienne atteinte du même cancer s’est isolé près d’un lac et mène une vie calme, tranquille, zen, spirituelle; elle n’a pas récidivé; il est difficile de conclure sur des cs isolés. À ce stade, le pronostic est redoutable et les chimiothérapies palliatives; on soigne la douleur en premier pour un fin décente.Comme on le constate la prévention est primordiale et ces hygiènes nutritionnelles, mentales s’adressent en fait à toutes ces maladies cardio-vasculaires, neuro-dégénératives, et autres, le cancer restant à part pour les peurs, angoisses et rumeurs classant cette maladie comme humiliante, dégradante et pénible pour le patient et l’entourage. BF.