Michel Onfray suite.
Michel Onfray se réclame ouvertement de Nietsche, des philosophes grecques comme Diogène philosophe du tonneau, cynique des philosophes cyrénaiques (Aristide de Cyrène) qui prônent »l’arithmétique des plaisirs: « un plaisir est mauvais quand il est suivi d’un déplaisir plus important ou d’un trouble »; ce n’est pas très bouddhiste!! la dualité des creux et des bosses pouvant faire alterner un plaisir et un déplaisir; » le grand OUI à la vie », l’hédonisme dynamique, la pulsion exarcerbée, la sagesse tragique; avec De La Mettrie, il prône une pensée volontairement matérialiste: éthique, politique, usage ludique du corps, rapports amouruex, esthétique, devraienr être des domaines privilégiés, regroupés dans la rubrique existentielle.la probité, la morale, l’éthique, la connaissance du monde sont des clés incontournables; il faut partit du réel, construire avec celui-ci et déconstruire les mythes liés à la pulsion de mort; le refus du monde réel, de l’existence pour des chimères, des contes spirituels, des romans (bible, coran, torah etc..)Ceci entraîne des déconstructions successives, religieuse (traité d’athéisme), psychologique de l’inconscient (le crépuscule d’une idole) et déjà la déconstruction matérielle contre l’argent (politique du rebelle); pour lui l’idéal ascétiquen’est pas un but ; il reprend les idées de Vladimir Jankélévitch sur « l’hapax existentiel », celui-ci définit un événement ne se produisant qu’une seule fois dans une vie devenant déterminant et entretenant un rapport quasi » méminisme »avec le passé ou l’hérédité: il se réfère à Montaigne , qui , après une chute de cheval, à 2 doigts de la mort prend conscience de la fragilité de l’existence, de la fragilité de son corps et de la facilité qu’il y a à mourir; pendant un instant, il y consent, mais pense à la mort comme une chose devenant agréable; lui-même MO aurait eu un problème cardiaque sérieux à 28 ans; son hapax personnel, il ne le vit comme expérience initiatique, comme résilience, plutôt comme un événement non déterminant ; Michel Onfray délivre quelque part, mais ne rassure pas ; ses nombreuses lectures, connaissances, ouvrages ont une constante évolutive; qu’il soit athée ou contre les religions, qu’il soit contre Freund et la psychanalyse, qu’il soit contre l’argent, le capitalisme je suis ravi, mais quel boulevard laissé aux théologiens; c’est sur le terrain de la trinité biologique,de la transcendance des systèmes complexes, des poupées gigognes, de l’émergence du tout qu’il faut se battre; Un nouvel « hapax » va -il ouvrir MO à une certaine verticalité ; je le crois. BF.