Les 8 grands penseurs du Nouvel Observateur: François Jacob.
François Jacob: âgé de 80 ans, résistant, prix Nobel de Médecine, cet académicien croit au » Hasard », « C’est comme çà »; tout n’est que le résultat, la résultante d’événements indépendants, séquence imprévisible; le monde , la vie, l’homme auraient pu être très différents, voir autres ou ne pas exister du tout; les formules: »Eurêka », « je veux être utile », « je rêve de changer le monde, de le transformer »; dans chacun de nous à 20 ans l’espoir de réformer la vie, le monde est constant; et à 40 ans chacun sait qu’il ne le fera pas; les idées fortes de François Jacob: « Le hasard est le moteur de l’évolution », le génie génétique n’est pas un facteur de progrès et pourrait nous faire tomber dans l’eugénisme; « Rien n’est plus dangereux que la certitude d’avoir raison »; On peut reprocher beaucoup de choses à FJ; pas de déterminisme alternant avec le hasard; il ne cause pas de l’épigénétique qui prend aujourd’hui une place essentielle dans la génétique, ainsi que les ADN mitochondriaux et les ARN mi des ribosomes; du un au multiple ou du multiple au un , la nécessité l’emporte sur la diversité; cette loi qui permet à l’évolution, à la complexité de sélectionner les espèces tient autant du hasard que du déterminisme; le hasard fait partie es dissipations, désordres, chaos, convection, cellules de Bénard et le résultat , l’ordre nouveau semble déterminé; l’émergence du tout correspond à une nécessité de conscience; le hasard semble déterminant avant la double bifurcation culturelle de l’humain; la maîtrise , l’intuition, voir la prémonition remplace l’instinct et l’acte déterminé prend la place du hasard; le niveau de conscience de chacun va donner à chaque événement un semblant de hasard ou de rationnel; c’est la bonne ou mauvaise analyse des événements heureux ou malheureux qui détermine l’ignorance ou la souffrance; en fait l’homme conscient dispose d’une certain maîtrise de son destin; il bifurque en temps nécessaire sans que le hasard le pousse; en ce sens FJ est un peu pessimiste sur la nature humaine; il est vrai que les choses et faits vécus ne peuvent changer, c’est comme çà rapelle le bouddhisme où les événements vécus sont nécessaires, mais leur analyse est indispensable; BF.