Stephen Jay Gould, un biologiste darwiniste.
Stephen Jay Gould, SJG, est né à New-York dans le Queens et il est mort à l’âge de 60 ans; son parcours physique a été ponctué de 2 tumeurs cancéreuses ; à 40 ans il est atteint d’un mésothéliome du péritoine , dont il guéri malgré les statistiques très péjoratives de ce type de tumeurs ( 6 mois de survie en moyenne; il applique sa théorie des « murs » et psychologiquement se met sur le mur de droite de la survie maximum; il réussit et développera sa théorie des statistiques; malheureusement il développe un deuxième cancer, un adénocarcinome pulmonaire métastatique avec atteinte du cerveau qui entrainera son décès à 60 ans. De formation scientifique, il devient paléotologue, professeur de biologie et d’histoire des Sciences à l’Université d’Hawvard; cette université est très attachée aux théories darwinistes. Les travaux de SJG l’ont amener à reformuler la « théorie des Équilibres ponctués » selon laquelle les transitions évolutives entre les espèces au cours de l’évolution se font brutalement et non graduellement ( événements brutaux, non contrôlés, catastrophes, dissipations, transitions brutales); par la suite, il en viendra à insister sur le rôle du hasard dans l’évolution. La contingence contre la vision adaptationniste naïve; il mène une action et une campagne active contre les créationnistes; un procès vise à démonter que la science créationniste représentée par le « Dessin Intelligent » ne répondait en rien aux critères fondamentaux de la méthode scientifique; il démontra que le visage pseudo-scientifique du créationnisme n’était qu’un moyen détourné pour imposer l’enseignement théologique de cette théorie. Revenons avec SJG à la théorie des « Équilibres ponctués »; ce concept proposé en 1972 par Niles Eldredge, démontre que les changements évolutifs se produisent plus rapidement que l’adaptation évolutive; les changements sont brefs sur des périodes courtes, brèves et sont suivis de périodes plus longues de stabilité des espèces ( Schistes de Burgess); selon SJG, cette théorie des équilibres ponctués reflète et rend mieux compte des observations sur le terrain que le simple « gradualisme classique » de la transformation des espèces. Il introduit la notion de sauts qualitatifs et quantitatifs pour expliquer à la fois l’apparition et la disparition des espèces; de l’unité vient la nécessité de la multiplicité, et de la multiplicité naît et le hasard , la complexité renaît l’unité; une branche unique émerge des autres branches qui meurent; un nouvel ordre, une nouvelle espèce, une nouvelle branche ou un nouveau tronc, un nouvel esprit apparaît aux dépens des autres espèces ou branches qui sont destinées à disparaître; la biodiversité est à ce prix; l’apparition de nouvelles espèces se fait au détriment des anciennes et ce larmoiement des écologistes intégristes au sujet de la disparition d’espèces des écosystèmes est purement idéologique; il ne tiens pas compte des lois des équilibres ponctués. Ce concept reprend les théories fractales, les dissipations, l’ordre et le chaos, les phénomènes de convection , cette théorie néodarwinienne s’oppose à la théorie de Richard Dawkins dite « du gène égoiste » selon laquelle le gène est au centre , au coeur de l’évolution; il serait le meilleur marqueur de la sélection naturelle; la sélection par les organismes vivants et les populations ne l’emporteraient jamais sur le « GÈNE »; ceci rappelle le tout ADN de Monnot et Jacob qui refusait le contrôle épigénétique des ADN par les ARN microinterférents ribosomiaux. BF. Suite.