Stephen Jay Gould: suite.
Pour Dawkins, , l’ ADN est au centre de l’évolution et les espèces, les populations auraient plutôt tendance à atteindre des stratégies stables; Dawkins ignore l’épigénétique, les histones, la répression génique par les ARN ribosomiaux, l’environnement , la transcription etc..Sa théorie rappelle le tout ADN des prix Nobel , Jacques Monnot et Jacob; ceux-ci ont refusé et démoli la thèse de Beljansky sur les Arn antitumoraux ; le centre n’est plus l’ ADN fragilisé par ses ouvertures au niveau des fourches de replication, mais la possibilité de réparer après des dissipations, des catastrophes; le rôle des gènes « égoistes » est dépassé et la théorie des équilibres ponctués plausible. La mondialisation des échanges, les bifurcations culturelles humaines, la pensée unique, les révolutions, les démocraties, la dictature des marchés, le conservatisme etc.. sont autant d’exemples d’équilibres ponctués; la culture masculine, le patriarcat ont gommé les sociétés matrilinéaires et ont perpétué un ordre masculin contestable dans ses concepts: des castes, des classes entre hommes de sexe masculin, les femmes à côté ( La fameuse côte d’Adam); cet ordre établi est contesté par les grecs qui inventent la Démocratie en excluant les femmes, qui inventent la Philosophie, l’Art, la Culture et sont battus par Sparte; lesRomains et l’Occident perpétue l’ordre et le Dogme: les révolutions française, américaine, russe et du tiers-monde, la décolonisation et les repentances ne changent rien; les hommes perpétuent l’ordre »testostérone » avec la complicité des femmes trop contentes d’être à côté des hommes riches, des élites masculines . l’organisation pyramidale a figé les sociétés avec la complicité des monothéismes religieux; les comportements déviants se multiplient, l’individualisme, la cupidité triomphent, l’accès au pouvoir, aux places de chefs, de sous-chefs ne sont que prétexte à des comportements égoistes de déviance: argent, sexe, pouvoir, drogues et suffisance.Il n’existe pas de nouveau paradigme réformateur ou dissipateur suffisant pour exploser le système; l’indignation reste une force pour l’instant inefficace; à quand une évolution perturbatrice suffisante de la multiplicité ou de l’unité de pensée pour un nouvel ordre qui émergera d’un désordre chaotique; on disait du communisme qu’il était irréversible; on pense que le capitalisme sauvage résistera mieux; la dictature des marchés semble lui donner raison; alors une nouvelle utopie où les réalités de santé, de consommation en berne, de pauvreté ne pourront entretenir ces mêmes marchés ouverts au plus grand nombre; à quoi sert d’investir dans une démocratisation mondiale de la consommation pour des magasins vides de consommateurs et remplis d’objets démocratisés non vendus; les investissements immobiliers, spéculatifs resteront en dernier , pour quel monde ?Les marchés se coupent les branches. Après une diversion réaliste sur la pensée unique, sorte d’ADN du monstre doux, jeunisme, divertissements, consommation, je revient sur cette absence d’équilibre ponctué de nos sociétés qui fait de SJG un auteur, un scientifique qui a confirmé le darwinisme dans ses côtés évolutionnistes, mais qui l’a révolutionné par sa perception d’un passage brutal dans la complexité; la brutalité des événements permet de mieux comprendre l’évolution de notre conscience.BF.